Devenir prof de Yoga ? Suivez mon parcours de Formation!

Devenir professeur de yoga ? Je n’aurais pas crû cela possible en étant kinésithérapeute et ostéopathe libérale. Quand j’ai débuté sur internet il y a environ 2 ans, je travaillais encore à temps plein en libéral comme ostéopathe. Je donnais quelques cours de « gymnastique librement inspirée du yoga » à mes patients. Je m’ennuyais dans ce travail de cabinet de ville qui m’avait pourtant vraiment passionnée et je ne voyais pas trop comment gagner ma vie autrement. J’étais aussi très attachée au facteur humain et relationnel de ce métier de soins.

Et en à peine, 2 ans, c’est le grand chamboulement professionnel grâce à ce blog. Mon site me permet désormais de vivre en me consacrant à temps plein à ma passion, le yoga, que je pratiquais « en loisir » depuis 14 ans. Cette année, je me lance donc dans 2 nouvelles formations extrêmement enrichissantes et transformatives.

Devenir professeur de yoga Ashtanga

Cette première formation va donc me permettre de devenir officiellement enseignante de yoga. J’ai tant à apprendre ! Je souhaite avant tout développer ma pratique du yoga. Je suis déjà une vraie passionnée, mais je trouve ma pratique trop occasionnelle. Mon emploi du temps de kiné et ostéopathe libérale ne me permettait pas de faire plus. Maintenant, j’ai vraiment envie de vivre et respirer Yoga, au quotidien. Et j’ai soif d’apprendre et de ressentir les transformations en moi.

Je rejoins donc une formation de 500h en yoga Ashtanga, transmise en intelligence collective, dans mon école de toujours, avec une formatrice exceptionnelle, que je vous présenterai progressivement. Je suis sincèrement passionnée par les formes de yoga dynamiques, pour calmer mon mental galopant. Je partagerai bien sûr avec vous mes découvertes et mes avancées dans ma pratique.

Rejoindre un mastermind avec Olivier Roland

La deuxième formation que je rejoins cette année peut sembler à l’extrême opposé, mais elle repose en fait sur les mêmes valeurs humaines et également sur l’intelligence collective. Il s’agit d’un mastermind…en marketing digital ! Je rejoins un groupe de blogueurs experts, coachés par Olivier Roland. Pendant une année, nous allons apprendre les uns des autres, échanger, nous soutenir, nous challenger, nous remettre en question et faire lien. L’aventure humaine est déjà exceptionnelle, alors que nous venons à peine de nous rencontrer.

🧡🧡🧡 Je me sens extrêmement chanceuse de pouvoir vivre de mes passions et m’offrir ces aventures grâce à mon travail sur ce blog depuis 2 ans. Chacune d’entre elle va équilibrer l’autre. Je compte sur le yoga pour gérer le stress et la pression du blog, me connaître mieux et être alignée avec mes valeurs. Je compte sur le mastermind pour pouvoir continuer longtemps à partagersur le web, mon regard de kiné et ostéopathe sur le yoga, que vous êtes de plus en plus nombreux à suivre.

Tout fera lien, je n’en doute pas.

S’organiser pour apprendre et pratiquer

De retour du premier stage

Comme promis, j’avais envie de vous faire un retour un peu informel sur ma formation de professeur de yoga. Vous savez que j’ai débuté une formation en yoga Ashtanga (un YTT – Yoga Teacher Training de 500h). Nous avons fait un premier stage de 3 jours où nous avons pratiqué de manière vraiment hyper intensive, comme pour essorer le corps et les émotions. Le tout se fait sur des concepts d’intelligence collective, donc l’alchimie du groupe a déjà bien pris.

Nous sommes ressortis avec énormément de travail pour le prochain séminaire. Je pense que vous êtes nombreux à connaître le concept de ce type de formation. Il faut d’abord trouver du temps pour se réunir et réviser ensemble, du temps pour la pratique, du temps pour apprendre le nom des postures en sanskrit (parce que je ne les connais pas toutes, et pas toutes par cœur, hein, soyons clair!). Et puis, il faut du temps pour tous les autres apprentissages : la philosophie, l’histoire du yoga… Bon, moi, niveau anatomie, ça va, j’ai déjà cette chance, je suppose que je n’aurais pas grand chose de plus à apprendre.

Se fixer des objectifs réalistes entre 2 stages

Je me suis fixée des objectifs, c’est l’avantage d’être coachée à côté pour le travail sur le blog : quand on a une montagne à gravir, j’ai intégré qu’il fallait y aller pas à pas et se fixer des objectifs réalistes. Donc mon objectif pour les premières semaines, c’était déjà d’augmenter mon temps de pratique, et je suis vraiment super fière : je m’étais fixée de pratiquer au moins trois fois par semaine la première série d’Ashtanga – et les premières semaines, j’ai réussi à la pratiquer quatre fois, vraiment sans difficulté, et même en y prenant beaucoup de plaisir, parce que j’ai vu tout ce que ça m’amenait en termes de réduction de stress, prise de hauteur sur mon travail sur le blog, et fluidité dans le corps.

J’ai vu comme c’était plus simple pour moi de la pratiquer, je subis moins une épreuve physique, je le fais de manière plus respirée, plus fluide, plus pranique ? Je sais exactement à quel moment dans la série mon mental flanche, à quel moment je me sens boostée et à partir de quand je transpire (ce qui ne m’arrivait jamais avant). Note, je suis un genre unique qui éprouve des difficultés à transpirer même dans un sauna (et j’ai conscience que ce n’est pas bon, je perds un système dépuratif).

Se motiver en créant un cadre de pratique

Alors, les petites trucs qui m’aident à garder la motivation lors de la pratique, c’est de pratiquer face à une vidéo YouTube, même si je ne mets pas le son. En général, je le mets quand même pour avoir le décompte en sanskrit, et je me dis qu’à chaque fois que je pratique en entendant le décompte en sanskrit, ça me permet de l’apprendre un peu ! Et surtout ça me challenge : je suis obligée de continuer à pratiquer tant que la vidéo tourne, et quand je la mets, je sais pour combien de temps je m’engage. Donc voilà, c’est assez facile après, de placer le mental.

Rester en état de yoga pour ne pas se blesser ou s’épuiser

L’autre chose hyper importante que je dois vous dire : je ne sais pas si vous connaissez le principe de l’Ashtanga, c’est une première série qui est immuable. On enchaîne toujours les mêmes postures dans le même ordre. Chaque posture construit, prépare et amène à une posture suivante. Moi, je m’étais mise en tête de faire à chaque fois toute la première série d’Ashtanga, et en fait ma formatrice m’a demandé jusqu’à quel moment dans la série je me sentais en état de yoga?

Et pour moi c’était Navasana, la limite, enfin même, c’était avant Navasana, mais ça n’a pas été négociable ! Je déteste Navasana, comme tout le monde je suppose, donc j’aurais préféré arrêter avant Navasana ;). Navasana est la redoutable posture du bateau !

Donc, je ne pratique qu’une partie de la première série avec les postures de fin et des pranayamas (soit 1h15 environ). Finalement, je ne pratique qu’une routine dans laquelle je suis à l’aise et en état de yoga, et je rajoute une posture par semaine. Soit une seule posture pour laquelle je perds cet état de yoga, ce qui rend ma pratique très fluide et agréable.

Mes défis personnels

C’est un gros défi personnel de débuter un parcours de formation sur 2 ans en yoga, tout en développant son entreprise et en continuant de se former en marketing digital.
Il faut bien sûr gérer son stress devant la charge de travail, ses peurs – de l’échec, peur financière, de ne pas avoir les épaules…En gros, j’ai toujours mieux à faire que de pratiquer le yoga, et une bonne excuse toute trouvée, je développe ma société ! Il m’est difficile de m’extraire de mon travail pour pratiquer.

En yoga, je me challenge beaucoup également. Je n’ai pas peur de mes capacités intellectuelles à apprendre, ni de mes capacités sociales à m’intégrer dans le groupe, mais je suis très consciente de mes limites physiques….et j’ai choisi l’Ashtanga ! On ne peut pas dire que ce soit la pratique la plus abordable. Mais c’est celle qui me convient, c’est évident. Aucun moyen de calmer mon mental, si ce n’est par une pratique intense.

Je me suis filmée en train de réaliser la première série au démarrage de la formation et je ressens déjà mes progrès. Je suis par exemple surprise en regardant le film aujourd’hui, de ne pas sauter entre les mains dans la Salutation au Soleil Surya Namaskar. Le Jump back, lui, je le fais (ma prof ne m’a pas laissé le choix), mais il n’est pas encore devenu naturel.

Revenez bientôt me lire, je vous partagerai un conseil redoutable dans Surya Namaskar, que je n’arrive pas à appliquer. Je manque de centre et de bandhas ! Ce n’est pourtant pas faute d’en parler dans ce blog ;).

Les difficultés arrivent…

J’ai moins écrit sur le deuxième, puis le troisième stages. Je me suis vraiment retrouvée en difficulté avec cette approche bipolaire : yoga intense d’un côté, mastermind en marketing digital de l’autre ! Je peux résumer ainsi.

Ta seule limite, c’est le ciel ! Oui mais le Burn Out, c’est à quel étage?

En marketing, on parle stratégie, on nous challenge, on nous pousse à toujours faire plus, gagner plus, optimiser, devenir plus performant, plus efficace. Oh oh oh, stop ! À quel moment, on s’arrête en fait ? Cela fait maintenant bientôt 3 ans que je développe ce blog. Je travaille comme un âne. Ah ça c’est vrai, que j’en ai appris des techniques et des stratégies de croissance et que je peux être fière de ce que j’ai déjà construit. Mais, à vrai dire, la liste de tout ce que je peux encore faire ne cesse de s’allonger ! Je ne peux pas compter sur cet environnement pour m’aider à poser des limites réalistes. C’est à moi de les trouver et je ne suis pas forte à ce jeu grisant et addictif.

Faire toujours plus, toujours mieux, ça m’amuse, c’est vrai, je suis câblée comme ça. Mais il devient évident que ça m’épuise aussi. Ces derniers mois, mon corps s’est manifesté pour la première fois, m’empêchant soudain de pratiquer. J’ai vraiment découvert la méditation et les pranayamas. J’ai débuté avec une psychothérapeute qui m’aide à me respecter. Entreprendre sur le web, c’est travailler de chez soi. C’est pratique, une insomnie en pleine nuit, hop, on upload une vidéo. Avant de se coucher, un petit tour sur les réseaux? Hop, le boulot. Le week- end en famille, hop, une photo sympa, tiens cela pourrait faire une story…C’est hyper intrusif. Et le cerveau toujours en ébullition, pour un sujet d’article, une collaboration, un truc à faire. Mon cocon chez moi est devenu mon travail. Où est donc passé mon cocon? Il n’y a que moi qui puisse le recréer.

Ahimsa- la non violence

Il faut quand même que je vous raconte ça. Lundi 21H, j’atterris de Lisbonne, après 4 jours passés avec mon Mastermind de blogueurs. Vous voyez le genre de séminaire 9h-23h, à vivre marketing ? Bon, c’est hyper enrichissant, humainement c’est génial de se retrouver dans une autre ville avec d’autres infopreneurs, on se comprend! On se reconnaît, on partage, on se soutient, on se stimule, c’est génial. J’atterris avec une énergie très haute, très mentale. Excitée à l’idée de tout ce que je vais pouvoir mettre en place sur mon blog.

Mardi 8h30, je suis pourtant à la ferme d’Henri avec ses brebis, c’est parti pour 3 jours de yoga. J’avoue être hyper frustrée à l’idée de ne pas pouvoir me mettre tout de suite sur le blog. Mais le charme agit vite sur le tapis. Dépressurisation. En moins de 20 minutes, la frustration s’est envolée pour accueillir ces 3 jours hors du temps. Il est là le cocon. Après le stage, je me sens posée, stable, ancrée par le corps, pleine de ressources et je peux me remettre au travail avec sérénité, sans stress. Après quoi je cours? J’ai bien le temps.

Quand la posture te révèle

3ème stage. Je crois que je n’ai pas vraiment bien entendu les alertes. Mais ce qui se passe sur le tapis pour moi à chaque fois est puissant. Les émotions sortent. Le corps se libère. Je suis dans une pratique centrée, presque égoïste. Je ne me connecte pas au groupe, je ne suis pas en ressource. Mais c’est encore une fois incroyable, l’ancrage et la fluidité que ces 3 nouveaux jours en parenthèse m’amènent.

Je me questionne avec la psy. Pourquoi je suis câblée comme ça ? À jouer le jeu du toujours plus, à suivre les injonctions il faut / tu dois (qui marchent super bien avec moi: il faut écrire ce nouvel article, tu dois faire ta première série d’ashtanga)? Ma formatrice m’invite à mimer ma pratique (tiens donc, serait-ce une manière de faire moins?), mais tout en gardant le rythme et l’enchainement de la première série, pour le côté énergétique.

Bref, ces 2 formations en parallèle me secouent. Je chemine. Déjà, j’ai acté que j’avais toujours le choix entre 2 chemins que je peux résumer ainsi : la tentation du Mac ou ma paresse pour dérouler le tapis (alors que je sais pertinemment que j’adore une fois lancée). J’ai le choix de mon rythme de travail et de ma pratique. J’ai le choix de glander ou de trimer (pardon pour la familiarité). J’ai le choix de dérouler le tapis, d’aller pratiquer au shala, d’aller en rando, ou d’écrire un mail. Incroyable, voire stupide que le choix soit systématiquement le mail, non? Pourquoi mon cerveau se précipite-t-il toujours sur ce qu’il estime urgent-et-ne-pouvant-attendre ?

J’en suis là, à cette prise de conscience, je commence tout juste à m’améliorer dans mes choix. Ah la la, qui eût crû que le yoga et le marketing m’amèneraient là.

Vivement le prochain stage, nous partons pour 3 jours en résidentiel avec le groupe. Au retour, j’enchaine avec Budapest et les blogueurs !
A suivre donc…

Muriel

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2 réflexions sur “Devenir prof de Yoga ? Suivez mon parcours de Formation!”

  1. Bonjour Muriel, La question d’être en état de yoga sur une série de mouvement m’a particulièrement interrogée… Curieuse d’en découvrir davantage sur ce yoga!

    1. Bonjour Sylvie, oui c’est possible, car c’est toujours la même série, donc tu rentres dans un « tunnel de yoga », tu n’as pas besoin de réfléchir à ce que tu fais, tu connais « par coeur ». Il y a aussi des formes de yoga dynamiques ou l’enchainement de postures change (vinyasa). Mais dans ce cas, il y a peu de postures enchainées (disons 5 à 10 grand maximum) et tu répètes l’enchainement plusieurs fois jusqu’à ne plus avoir besoin d’y penser.

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