Upavistha Konasana : Comment enfin progresser dans la posture de L’angle assis ?

Upavistha Konasana ? Vous connaissez sans doute cette posture redoutable on où est assis, jambes écartées tendues, dos droit …Ça y est j’ai déjà perdu la moitié des yogis…mais ce n’est pas fini, où en plus, il faut se pencher en avant entre les jambes?


Cette posture est complexe pour les morphologies raides et vous donne d’emblée une idée de la liberté de votre bassin dans les assises au sol. Personnellement, je propose souvent à mes élèves de placer les bras à l’arrière du bassin, pour tenter de trouver un auto-grandissement salutaire du rachis.


Dans cette vidéo, vous verrez qu’Alex Yoga me guide et me propose des variations assez avancées, mais avec l’aide de briques sous mon bassin, j’ai ressenti un confort évident, une possibilité d’ériger mon rachis et la posture s’est tellement libérée, que j’ai eu la surprise d’attraper mon pied.

Si vous aimez ce genre de pratique, intense, guidée avec précision, avec un gros travail de ressenti corporel et de centrage, retrouvez-nous pour l’atelier Hanumanasana, en direct à partir du dimanche 29 septembre 24 ou en replay.



C’est une offre de lancement, nous ne la proposerons plus jamais à ce tarif et avec ces bonus !

Je vous souhaite avant tout une excellente pratique.


Installer la base d’Upavistha Konasana

Aligner le rachis dans Upavistha Konasana

Bonjour Alex et bienvenue à tous. Alors aujourd’hui, tu vas me guider vers Upavistha Konasana, exactement. Donc, c’est la posture où on ouvre les jambes sur le côté.

Le premier objectif, c’est de savoir comment se tenir droit. Ce qu’on veut éviter, c’est ça. Donc, toi, si tu es capable de mettre la main au niveau du bas du dos et sentir que tu as le dos au moins droit, voire une légère antéversion, on est bien. Si ce n’est pas possible, évidemment, on surélève. Voilà, d’un coup, ça devient possible et là, le dos respire, le bas du dos.

Donc là, tu vas mettre en fonction, tu vas voir. Pour ma part, j’ai deux briques plus une couverture, surtout quand on chauffe. Au début, c’est assez intéressant. Donc là, est-ce que ton bas du dos est droit ? Oui, là ça va.

Ensuite, on va chercher un fessier qu’on tire. On va chercher un autre fessier qu’on tire. Sinon, déjà, il y a presque une impression de relâchement, alors qu’on veut justement sortir la peau des fessiers vers l’arrière pour presque aller vers l’antéversion naturelle, hein, pas la forcer, évidemment.

Dans un premier temps, ce qu’on va chercher à faire, c’est allonger le buste le plus possible, voilà, pour éviter de tout simplement… Hein, et pour lever, pour avoir ce mouvement d’élévation. Ce qu’on va faire, c’est tout simplement… C’est la base qu’on va travailler.

Upavistha Konasana : activer les jambes et les pieds

Donc, on va chercher à presser légèrement, activer les quadriceps. Les genoux, ils sont reliés un peu au sol. Si je presse dans le sol, essaie de sentir la correspondance, ce qui se passe.

Voilà, et du coup, les épaules, les omoplates, elles glissent vers l’arrière, vers le bas. Voilà comment on structure un peu ça. À partir d’ici, les genoux, ensuite les talons qui pressent le sol aussi. En fait, c’est vraiment… On sert des articulations, chaque articulation.

Donc là, est-ce que tu arrives à presser les genoux ? Relâche, juste. Tu le fais deux, trois fois pour voir. Quand tu relâches, essaie de sentir que… Parce que c’est une histoire de ressenti. Ouais, ça se voit même. Voilà, l’idée, c’est ça, hein.

Comment bien positionner les briques quand on est de morphologie raide dans Upavistha Konasana?

Upavistha Konasana : que faire des bras?

Et au niveau des épaules, ce n’est pas… On ne laisse pas une attitude d’épaule, entre guillemets, normale. Si on essaie de glisser vers l’arrière, voilà, il y a tout un mouvement vers le bas. Et du coup, cette partie-là, ça sou…

Ensuite, on va parler des… Alex, je suis gênée par mes bras. Je ne sais pas si je les mets derrière. Tu mets les bras, en fait, on s’en fiche. Parce que pour l’instant, tu peux les mettre là, sur les jambes, pour l’instant tout va bien. Ce qu’il y a, c’est que c’est bien d’avoir soit des supports en hauteur pour les mettre, tu vois, ici ou sur les côtés. Mais déjà, tu peux les mettre là, au niveau des cuisses, pas sur les genoux pour ne pas écraser les rotules, juste à l’extérieur.

Et tu vois, tu peux même t’en servir pour rouler les bras derrière. Ça veut dire qu’on fait une légère ouverture ici, voilà, et ça te ramène tes coudes comme si tes coudes se rapprochaient derrière. Tu vois, en fait, tout a un intérêt. Là, on roule vers l’extérieur.

Ensuite, donc ces techniques, j’amène loin dans la technique, mais évidemment, chacun fait comme il peut. Quand les gens sont en mode survie… À savoir que déjà pour eux. C’est très dur d’être là, ben il respire. On travaille que la partie respiration. Mais là, si tu es à peu près à l’aise, on va un peu plus loin dans les lignes de force sur la base, ce qui va nous permettre après de déplier le dos de plus en plus légèrement et d’aller plus loin dans la posture.

Les lignes de force dans Upavistha Konasana

Donc maintenant, on va imaginer une ligne de force qui part du pubis et qui sort à la boule du gros orteil. Par exemple, à l’inspire, on essaie d’allonger la ligne interne et à l’expire, le bord extérieur du pied qui ramène la tête du fémur dans le bassin. Ça veut dire qu’on a une force qui fait comme ça vers l’arrière, et là, ça va compacter les moyens fessiers. Du coup, c’est ce qui permet d’ouvrir les adducteurs. Est-ce que ça te parle ?

Là, je sens grave, ça marche bien. On a une ouverture thoracique par ce biais. Comment on place les bras ? Même chose au niveau des mains, c’est les rotateurs, en fait, qu’on travaille. Et là, du coup, on a un dos, on a accès à un dos qui respire, qui se grandit. Ça, c’est la première base.

Et je transpire, je dois dire. Oui, donc, et c’est là où c’est vraiment pénible au début, parce qu’après, ça s’automatise, évidemment. Mais au début, ça fait beaucoup d’activation. Je ne sais pas si tu vois, mes orteils, ils ne sont pas posés. Je joue le jeu. On ne voit pas de profil, mais j’ai la ligne interne du gros orteil qui pousse. Ce n’est pas un pied qui est posé et basta. On va tout de suite dans l’ouverture. Non, c’est j’allonge. Par ici, tu vois, là je relâche, j’allonge le gros orteil. J’ai une forme de pied qui s’installe, ce qui fait qu’il y a une ouverture ici à la voûte plantaire, bord extérieur du pied. Et tout ça, c’est les chaînes musculaires. C’est la terminaison, mais c’est aussi le démarrage. C’est ici qu’on plante la posture.

On est d’accord, pour l’instant tout va bien ?

Ah, ce n’était pas terminé ? Non, bah c’est la première étape, c’est l’assise maintenant. Sur une posture, pour aller là, c’est là où ça m’intéresse.

Oser la torsion dans la Posture de l’Angle Assis

On va aller chercher, dans un premier temps, sur le côté en torsion, légèrement. Voilà. Donc tu vas ici, tu es ici, tu vas mettre ta main droite derrière et ta main gauche à l’extérieur. Et je vais même t’embêter. Tu vas venir aligner ta main droite avec la fesse derrière. Je le montre de profil ce que j’essaie de faire. Voilà, tu vois, ma main, elle n’est pas à côté, elle est là. Et là, progressivement, à l’expire, je vois jusqu’où je peux enrouler.

Tu vois, mes épaules, elles sont bien de face. Je ne fais pas une torsion sur le côté. J’essaie à l’expire de relâcher. Inspire, je me redresse, je presse sur la jambe opposée. Expire, je relâche. Et expire 5, 6, 8, voire 10 secondes. Inspire, je me grandis. Expire, je relâche. Essaie d’aller, de délier, de voir jusqu’où tu peux aller en torsion. Ta main droite derrière, elle est bien élevée et ta main gauche essaie de l’amener plus loin devant. Voilà, encore, encore, arrondis ton dos, autorise-toi un arrondi. Voilà. Et tu tournes.

Yes, oui, ok. Va voir jusqu’où, progressivement. Voilà, tranquillement, chaque expire en respectant. À l’inspire, redonne de la longueur et à l’expire. Voilà, vas-y un peu plus bas. Mais là, tu ne touches pas le pied. On est d’accord que ta main gauche, elle est alignée avec le fessier, elle est derrière là-bas. Ma main droite, pour moi, oui, et c’est ma main gauche qui est là. Oui, oui, mais c’est ta main gauche, elle est alignée avec ton fessier. Ton fessier droit, voilà, mais plus loin devant.

Regarde, hein, je ne suis pas à l’extérieur. Regarde bien, je ne suis pas là, je suis là. Et là, je… Oui, ah ouais, là c’est vraiment de la torsion. Ouais, non mais oui, parce que tu vas voir pourquoi. Moi je t’appelle, je te rappelle que je suis un ancien très, très raide. Et là, tu remontes tranquillement. Ça m’a permis de débloquer le dos, qui m’a permis d’aller chercher des jambes plus loin.

Donc maintenant, on va aller en allant chercher un peu cette difficulté, en allant chercher une torsion du dos un peu plus stricte, plus dure. Maintenant, tu vas te mettre face, presque le nombril face à ta cuisse, toujours. Voilà. Et là, tu vas descendre, et tu vas voir que le trajet là, avec ce qu’on a ouvert du dos, normalement, le dos est plus léger pour aller un peu plus bas.

Donc là, tu as toujours la main arrière, exactement comme ça, pour avoir ton épaule gauche plus basse que l’épaule droite. Tu vois, j’exagère, c’est un peu ça, parce qu’on a tous tendance à faire à descendre. J’exagère comme ça. Là, je te montre, tu vois, une espèce de diagonale. Et là, on réétablit. Voilà, n’hésite pas à mettre le point. Voilà, que ton épaule gauche soit plus basse que la droite. Remonte. Et là, voilà. Là maintenant, là, on a fait une torsion. Tu vois, mais toujours avec la même idée des épaules.

Upavistha Konasana : ajouter la flexion

Maintenant, on va essayer de ramener et d’aller vers l’avant. On a toujours, tu vois, gros orteil vers l’avant, et là, on voit jusqu’où on peut aller tranquillou, mais en pressant les genoux sur le sol pour ouvrir les côtes, en pressant les pieds sur le sol, les petits orteils vers là. Voilà. Ce qui nous intéresse, ce n’est pas d’aller bas, c’est de sentir comment on est présent dans le sol, comment on habite le sol. Et plus je vais habiter le sol, moins peut-être mon dos va avoir de contraintes, moins de lourdeur, et peut-être il va accepter, à un moment donné, de se poser. C’est ce qu’on veut, en tout cas, en gardant un dos long, le plus long possible.
Possible, mais vas-y, accepte. Vois jusqu’où le souffle peut aller. Si tu lâches le souffle, donc des fois, en fermant les yeux, vois jusqu’où ça peut aller. Ah, ouais, mains beaucoup plus loin. Voilà, yes, parfait. Et tu peux même, comme ça, pédagogiquement, c’est amusant, tu peux même plier ta jambe de là où tu es, ta jambe droite, voilà. Et du coup, ça va donner de la douceur dans le dos. Pourquoi pas, après tout, voilà pas mal.

À partir de là, tranquillement, tu vas voir si tu peux allonger ta jambe. Puis, tu remontes à l’inspire.

OK. En fait, là, le but, c’est de montrer une approche. Moi, j’ai commencé comme ça. J’étais vraiment très raide. Les lignes de force, ça sert pour quand on fait ce travail de résistance où effectivement, on essaie d’aller plus loin. Donc en fait, on amène la posture. Au départ, on essaie de trouver la base et après on l’amène. On peut l’amener très loin. La posture, c’est pour ça que les lignes de force, au départ, elles ne sont pas très intéressantes, mais c’est quand même pas mal d’en entendre parler. On les met dans un coin, et quand on peut, progressivement, plus on avance, plus on se dit : « Ah, mais oui ! Et oui, si je ne presse pas les genoux, forcément je n’ai pas d’ouverture au niveau thoracique. »

Pour l’ouverture thoracique, elle part de ce qui se passe avec le sol. C’est un échange avec le sol. Je sens très bien, en tout cas, cette jambe droite très ancrée, très présente, très tonique, et cette jambe gauche, morte encore. Pas encore. Allez, on le fait ? On le fait.

Upavistha Konasana : côté gauche

Ouais, on le fait. Même chose, donc toujours, on essaie d’être présent sur le sol. C’est presque le plus important. Je presse les talons, je presse les genoux. Déjà, je mets les articulations en place et j’essaie surtout de sentir une correspondance. Ensuite, on peut mettre les mains pour rouler, pour augmenter un peu cette ouverture.

Et ensuite, ligne interne, à l’inspire, on essaie d’allonger. Hein, comme un peu Spiderman, là, qui va allonger un faisceau de force qui part à l’inspire, un faisceau de force qui ramène à l’expire. Les petits orteils ramènent le fémur. Là, on compacte ici. Ça, ça fait… Je relâche, je compacte. Je relâche comme si je pressais les pieds derrière. De profil, ça donne ça.

Tu essaies de faire en même temps : je compacte, je relâche. Je compacte, je presse derrière, je relâche, je compacte. Voilà, et là, j’essaie progressivement de décoller la peau des fessiers pour revenir vers cette histoire-là, ce qu’on a fait.

Ensuite, à partir de là, on le met de côté. On va prendre le temps de tourner, d’installer une petite torsion. Et surtout, la main droite, elle n’est pas à l’extérieur de la cuisse, elle vient au niveau de la fesse. Maintenant, on va tranquillement voir si on peut descendre. Alors, à l’inspire, on se grandit. Pour se grandir, on presse sur les genoux, sur les talons. Et à l’expire, on tourne. On voit si la main avance, peut-être millimètre par millimètre.

À l’inspire, on se grandit. Pour se grandir, c’est le contact avec le sol. À l’expire, on tourne. Voilà, c’est vraiment une torsion un peu poussive, presque une prison. On se sent mal dedans quand on est raide. Il y a très peu de marge de manœuvre, mais on va respirer là-dedans. Voilà, là, je vois que c’est bien, tes pieds sont bien placés.

Voilà, il faut cinq souffles longs pour qu’à un moment donné, au niveau thoracique, ça lâche un peu. Là, puis tu remontes. Parfait, ça me suffit. Maintenant, deuxième. Tu vas juste faire la même chose à l’extérieur du pied. Voilà, la main va glisser le long du pied avec toujours le même principe.
Eh, si tu regardes bien, la main derrière, c’est pour avoir ton épaule droite plus basse que l’épaule gauche, légèrement. Ouais, et presse comme si la poitrine pouvait regarder ton mur arrière, hein. C’est l’idée, hein. Et on se presse. Ta main, c’est ta main contre la jambe droite, c’est une mouche. Elle sert à faire ça, tu vois. Hein, elle n’est pas juste posée, il se passe quelque chose. J’essaie d’ouvrir la poitrine pour regarder derrière, hein. Et c’est ça, chaque chose, c’est fonctionnel. Donc tu peux mettre le dos de la main contre la cuisse. Regarde, voilà, et là, tu ouvres, tu descends, tu ouvres, tu descends, tu ouvres, tu descends. Tout en respirant. Voilà, c’est parfait.

Ouais, sur une inspire, tu remontes. Et là, maintenant, tu vas mettre les deux mains de part et d’autre du pied. Voilà, et tu vas glisser dans, on va dire, la posture telle qu’on l’a faite. Où là, tu es deux faces. Enfin, vois. Voilà, je me mets deux faces pour… Voilà, là, ce qui compte, c’est la symétrie, hein. C’est un triangle, les épaules face au pied. Et là, tu descends tranquillement. Le but n’est pas d’aller bas, mais la descente, il y a trois étapes : d’abord, le ventre qui se rapproche de la cuisse, les épaules un peu en arrière. C’est un peu un tirage de dos au début, épaules loin derrière et le ventre qui se rapproche. Deuxième partie : thoracique. Et troisième, on va jusqu’à relâcher la tête. Voilà, à la fin, c’est ça.

Posture de l’angle assis : relâcher les ischio-jambiers

Là, on va un peu plus vite. Super. Là, comme tout à l’heure, tu vas plier un peu ta jambe avant pour voir que des fois, quand on est très raide, il faut aller donner de la douceur au dos. Plie ta jambe gauche, reste là où tu es. Plie ta jambe gauche et descends beaucoup plus ton ventre contre la cuisse. Voilà, le front sur le genou. Voilà, tu restes un peu là déjà. Et après, tu essaies d’allonger un peu, de retrouver ta jambe. Allonge ta jambe gauche.

Voilà, et tu…

Upavistha Konasana : variations pour le Carré des lombes

Tu veux que je fasse le carré des lombes ? Euh, allez, yes, très bien. Alors là, comment ça peut s’amener ? Donc on a toujours notre ancrage le même. Et là, on met la main gauche sur la hanche et ton coude droit à l’intérieur pour avoir… Donc voilà, à l’inspire, tu presses, tu te grandis, tu presses sur les genoux. Toujours, on a ce mouvement de se grandir. Et à l’expire, je tourne. Donc le bras du dessus va derrière et le coude interne ouvre la poitrine. Puis inspire, je me grandis, puis je tourne.

Et là, mon coude, il n’est pas statique. Ta main droite, elle n’est pas statique. Regarde, mets ta tête sur la main, si tu peux. OK, voilà, parce que sinon, tu vas forcer au niveau des cervicales. Voilà, tu descends. Et là, tu vois, mon coude, il va jusqu’où il peut. Il va descendre, descendre, mais au début, évidemment. Et là, ça, c’est la première phase où on ouvre le coude, on essaie d’allonger tout cet espace, tout ton côté gauche. Tu essaies de l’ouvrir vers l’extérieur et ta main droite, elle presse contre la jambe. Je ne sais pas si c’est le cas. Est-ce que tu te sers de ton coude droit à l’intérieur de la cuisse pour ouvrir ? Oui ? Bon, je ne le vois pas trop, mais je vais te croire sur parole.

Ensuite, derrière la tête, variation suivante. Mets ta main gauche derrière la tête. Attends, main gauche. Déjà, je suis en miroir. Si tu me compliques, tu me fais un miroir inversé. Voilà. Donc là, le coude. Et là, on commence à regarder la poitrine un peu plus. Voilà, on essaie d’ouvrir plus vers l’arrière, ce coude. Et tu laisses glisser progressivement ton coude contre la jambe. Et peut-être que ta main du dessus, elle va aller en direction du pied. C’est là. Ah, si, on a une sangle. Tu vois, on relie les deux. Voilà. L’idée, c’est d’aller vers cette ouverture-là. Tu vois, je sens bien en prenant avec mon coude. Voilà, c’est ça, lui qui te permet de tourner. Est-ce que ta main gauche peut toucher ton pied ? Ah non, non, il nous manque… Ah, si, en fait, peux-tu ? Si tu es là, tu poses ta tête sur le biceps. Voilà, là, on a un appui. Je presse ma joue contre le biceps, du coup je libère ma main droite devant, qui va tirer devant, tu vois, pour dégager l’épaule et pour essayer de regarder le plafond. Voilà, tu tournes bien. Ramène ta main encore plus vers l’avant. Ta main droite, elle doit pianoter vers… Voilà. Et là, tu tournes vers le plafond de plus en plus. Puis sur une grande inspire, tu remontes. Ouais, c’est super. Je ne pensais pas que j’arriverais à toucher mon pied, tu vois.

OK, bon, hyper agréable. Je vais quand même préparer la sangle pour l’autre côté. Exactement comme ça. Parce que, comme j’étais dans la posture, j’avais pas envie de la quitter. Ouais, OK, on y va. Et comme ça, tout le monde voit que je suis encore capable de marcher. Mais qu’elle est drôle. Donc tu vois, c’est un peu la progressivité et sentir là comment ça libère sur le côté. J’adore parce que la sensation, c’est une sensation de tonicité vraiment engagée, complète, avec des muscles que je découvre dans le corps. Tu vois, une sensation dans le dos, notamment, le travail est magnifique, quoi. Tant mieux.

Alors, donc, on change de côté. Même chose, un rebelote. Déjà, on repart. Toujours prendre un temps laborieux, un peu pénible, mais talon, genoux, les lignes de force. Même si au départ, on ne le sent pas trop, des fois, il faut le faire, faut le répéter mécaniquement. Et un jour, on se dit : « Waouh, c’est comme si on installait des rails à partir desquels on peut parler d’énergie, mais déjà de circulation de force, et surtout les chaînes musculaires. » Hein, ça y est, comme on avait parlé un peu de présence, hein, c’est là où on habite. Là, on pourrait passer longtemps dessus. Maintenant, on passe à la suite.

Upavistha Konasana : ouvrir le thorax

Donc là, on va mettre la main sur la hanche. Pourquoi cette main ? Toujours, je l’explique, c’est qu’on ouvre derrière en permanence. Ça veut dire que là, les rhomboïdes, les fixateurs, le trapèze vont s’ouvrir et dégager cette partie-là. Là, on a la même chose. Cette main, elle va presser, donc on a vraiment ces deux forces qui vont contribuer à l’ouverture. Tout de suite, on met un point d’appui sur la tête. Voilà, pour ne pas… Parce qu’on reste un peu longtemps. Et donc on essaie, là, à l’inspire, de se grandir, toujours en pressant talon. Euh, talon, on presse les quadriceps, les genoux qui pressent le sol légèrement, et on tourne à l’expire. Inspire, on se grandit. On essaie de redonner de la longueur au tronc. Expire, on descend. Inspire, on grandit. Expire, on descend. Voilà.

Et même si extérieurement, on ne voit rien de tout ça, intérieurement, on joue. C’est un travail d’acteur des fois. Et puis, à un moment donné, on le voit extérieurement, mais au début, OK ? Il dit : « Je fais. » Inspire, j’essaie de trouver une colonne qui s’allonge. Expire, j’essaie de voir si je peux tourner un peu plus, en tout cas dans l’intention. Ensuite, on met la main droite derrière la tête. Voilà, pour essayer d’aller ouvrir un peu plus. Là, on augmente, on rajoute une articulation qui travaille en jeu. Et puis peut-être que ton coude gauche va glisser un peu plus en direction, tu vois, là, il bataille un peu vers l’intérieur. Est-ce qu’il peut aller un peu plus en direction du pied ou pas ? Ça prend du temps à lâcher.

Ensuite, ta main droite, tu la libères et c’est là où tu peux mettre ta sangle autour du pied pour que ta main du dessus… Ça m’ennuie de perdre trop. Non, ce n’est pas grave, on va le retrouver. On ne le perd jamais longtemps. Voilà, et là, donc là, on est ici. Et là, tu essaies de… Voilà, surtout trouver le passage. Encore une fois, l’idée, c’est comme si presque ta poitrine, épaule, regardait le plafond totalement. À partir de là, la main du dessus, tu gardes ta main. C’est ta main du dessus et ta main du dessous, donc la tête contre les joues, contre le biceps. Ça, c’est la première sécurisation. Ensuite, tu mets la main devant. Et là, tu vas essayer d’avancer, tu vois, progressivement ta main et regarder le plafond. Avancer la main, regarder le plafond, c’est un… Voilà, tu essaies de te hisser, exactement. Et tu remontes tranquillement.

Posture complète de l’Angle Assis

Voilà, et pour finir, là, c’est intéressant juste d’aller à la fin, dos droit, toujours en pressant le sol, en permanence, dos droit. J’avance, dos droit. Je tire sur le sol, c’est un tirage. Je tire pour me grandir. Tu vois ? Pas parce que c’est tout le temps dans le dos, ça travaille beaucoup plus. Tu descends, tu tires. À un moment donné, évidemment, tu ne peux plus. Et là, tu vas juste respirer dans la posture.
Position, peux lâcher la tête. Alors, pour l’instant, non. Juste, on passe un peu de temps. C’est un peu dur pour les jambes, et après, évidemment, tu vas voir jusqu’où tu peux glisser progressivement, aller descendre. Voilà, relâche la tête un peu. En fait, la tête, elle reste sur un axe, presque à peu près au niveau. Les épaules sont à peu près au niveau des joues, quelque chose comme ça, pas trop vers le… pas trop lâché. Ce qu’il faut essayer de trouver, donc là, c’est des lignes de force du dos.

Il y a une ligne de force qui relie les omoplates au fessier, et comme une balle qui rebondit, du coup, ça va t’allonger tout le dos à l’arrière, le sommet du crâne qui va vers le haut. Sens qu’il y a une force arrière, comme chercher à chasser la posture sur la tête. Pendant que tu es là, je te montre. Regarde, il y a une ligne de force qui descend, et du coup, j’ai accès à un dos qui se déplie comme ça, comme si je pressais. Et pas, je me laisse tomber.

Il faut trouver cette barrière qui, d’abord, a une force de descente, comme une balle qui rebondit, et qui va trouver une force. Et tu peux remonter. Ouais, j’arrête parce que là, je sens que tu plies les jambes. Et là, pour sortir de ce truc-là, tu ramasses tes jambes une contre l’autre et vachrasana. Moi, j’ai toujours bien aimé vachrasana où tu masses un peu. Voilà, tu replis, tu presses un peu les cuisses. Excuse-moi, vachrasana, c’est lequel ? C’est cette posture-là où tu poses, tu dégages derrière au niveau des genoux, la peau, les mollets, pardon. Tu t’assois sur les talons. Tout le monde ne peut pas la prendre, celle-là. Et là, tu presses ici. Voilà, tu presses les cuisses. Voilà, ça détend un peu.

Atelier Hanumanasana

Merci infiniment, Alex, c’était top. Et nous, on va proposer un atelier vers Hanumasana, qui est ta posture favorite pour ceux que ça intéresse. Donc, en description de cette vidéo, il y aura pour vous inscrire toutes les infos sur cet atelier Zoom. Ça a été la pratique ? Ouais… Tu as senti ?

Ah ouais, j’ai senti. Merci. [Musique] et Rires.

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