Scoliose : le yoga est-il un traitement pertinent?

peinture représentant une spirale en 3D comme la scoliose

La scoliose est une déformation de la colonne vertébrale dans les 3 plans de l’espace. Elle est dépistée classiquement lors de la poussée de croissance pubertaire. Selon l’évolution de la scoliose, les enjeux peuvent être majeurs pour le patient et les conséquences à moyen et long terme potentiellement lourdes : port d’un corset orthopédique, chirurgie, douleurs à l’âge adulte… Il est fréquent que les familles tentent de trouver des solutions alternatives à ces traitements invasifs, telles que le yoga, le Pilates ou autres soins énergétiques ou « naturels ». Ces soins doivent rester complémentaires au traitement médical. Le travail d’éducation thérapeutique est donc fondamental pour transmettre ce qu’est la scoliose, son évolution et ses traitements habituels. C’est donc le projet pédagogique de cet article: expliquer simplement la scoliose et la place de chaque traitement, dont le yoga.

Cet article existe également en podcast.

Elodie Lamarche est l’auteure du livre « L’école de la scoliose apprendre, comprendre, apprivoiser la scoliose avec le yoga »

N’étant pas spécialisée dans cette prise en charge très technique, j’ai le grand plaisir de vous présenter Elodie Lamarche, auteure du livre « L’école de la scoliose : apprendre, comprendre, apprivoiser la scoliose avec le yoga« . Vous pouvez également retrouver Elodie Lamarche dans ma première interview!

Elodie Lamarche est kinésithérapeute, ostéopathe, spécialisée dans les problèmes de dos, que ce soit en rhumatologie (hernie discale, lumbago, lombalgie, arthrose…) ou en orthopédie (déviations du rachis, scoliose). Elle est également professeur de yoga certifié et donne des cours de yoga thérapeutique sur les bases du hatha yoga, du vinyasa, du restorative et adaptative yoga et du yoga hormonal. Elodie exerce et transmet le yoga à Annecy.

Elodie Lamarche

Comme thérapeute, Elodie Lamarche a deux singularités.

Eduquer par le dessin: un schéma vaut mieux qu’un long discours!

D’abord, elle aurait adoré savoir dessiner! Férue de pédagogie, elle explique toujours les mécanismes lésionnels et l’origine des douleurs par des croquis et ébauches de schémas à ses patients. Son livre « L’école de la scoliose » s’adresse en priorité aux patients.

Je voudrais souligner ici à quel point les patients méconnaissent habituellement leur déformation scoliotique. Cela vous semble peut être étonnant, mais la douleur ou l’anxiété liées à la scoliose amènent souvent le patient à « rejeter son dos » et à en avoir une très faible représentation mentale. Il est très classique que le patient, même adulte, soit incapable de dessiner ou de représenter sa scoliose. Elodie Lamarche insiste donc sur la nécessaire conscientisation de son rachis et de sa pathologie avant toute prise en charge pour scoliose.

Rééduquer à l’aide de postures de yoga et de pranayamas

Ensuite, elle utilise le yoga postural thérapeutique dans tous ses traitements, sans exception, au cabinet. Les patients deviennent alors acteurs de leur traitement et plus seulement simples exécutants. Elodie les éduque à développer une nécessaire autonomie et à s’approprier leur rééducation.

Le yoga, comme outil de rééducation est très pertinent et va contribuer notamment à :

  • équilibrer les tensions musculaires, renforcer les muscles hypotoniques et mobiliser les articulations par la pratique des postures ou asanas,
  • entretenir la capacité respiratoire par la pratique des pranayamas et normaliser le muscle diaphragme,
  • limiter le retentissement psychologique secondaire à l’atteinte de l’image corporelle, en valorisant le lien corps esprit et la non violence déjà, envers soi (Ahimsa),
  • rendre le patient autonome et acteur de ses soins.

L’étude de 2014, publiée par le Dr Loren Fishman, portant sur l’amélioration de l’angulation suite à la pratique d’une posture unique Vasisthasana (la planche sur le côté) a été souvent mal relayée sur les réseaux sociaux. Il ne s’agit en aucun cas d’un yoga standard, pratiqué en cours collectif. Donc oui, pour la pratique du yoga, non pour remplacer le suivi médical et rééducatif, nous allons vous expliquer pourquoi avec Elodie.

Elodie Lamarche et moi, avons donc été séduites l’une l’autre, par la similitude de nos parcours professionnels, du soin vers le yoga. Un vrai coup de cœur! Elodie s’étant spécialisée dans la prise en charge des scolioses par le yoga, je lui laisse la « parole ». Le « je » devient le sien ;-).

La scoliose est une déviation fréquente du rachis en 3D

Qui est concerné par la scoliose?

La scoliose touche environ 4% des adolescents (majoritairement les filles), 6% de la population à 40 ans, 10 % à 65 ans et 50% à 90 ans! Les scolioses de l’adulte sont dans la majorité des cas des scolioses de l’enfance ou de l’adolescence qui vieillissent (scolioses vieillissantes) ou qui n’ont pas été détectées avant.

En rééducation, nous sommes souvent confrontés à des adolescents dans un âge que nous allons poliment qualifier de trouble. Nos patients sont à la fois très complexés par leur posture asymétrique : ils remarquent l’épaule plus haute, le pli de taille asymétrique, l’omoplate saillante, tout en restant fort peu motivés par leurs soins hebdomadaires. En outre, à cet âge, la scoliose est rarement douloureuse et les enjeux à long terme semblent tellement lointains…

A cette relative désinvolture du patient, s’ajoutent l’inquiétude et la culpabilité familiale, surtout dans les formes héréditaires de scoliose (36% des scolioses idiopathiques sont des formes familiales). La scoliose se rééduque donc également avec la famille du jeune patient, qui doit être elle aussi informée et éduquée pour adhérer au projet de soin.

Quelle est la particularité de cette déformation du rachis?

Pour rentrer vraiment dans ce sujet tordu, il faut reprendre la définition de la scoliose:

La scoliose est une déformation non réductible du rachis (de la colonne vertébrale) dans les 3 plans de l’espace : le plan frontal, horizontal et sagittal. Il s’agit donc d’une déformation en 3D permanente. Sa spécificité est de présenter une rotation du corps vertébral.

Prenez l’image d’une échelle en 2D, où les barreaux sont les uns au-dessus des autres, puis l’image d’un escalier en colimaçon…et vous commencez à comprendre la scoliose.

Schéma des 3 plans et coupes en anatomie @ArdiDraws

Dans le plan frontal, c’est à dire en regardant le sujet de face, on retrouve une inflexion latérale (inclinaison) associée à une translation. Retenez surtout que la colonne penche d’un côté. Prenons l’exemple d’une inclinaison à droite, on définit l’arrondi comme une convexité gauche.

Dans le plan horizontal ou transversal, le corps vertébral tourne du côté convexe, donc du côté de l’arrondi. Pour le dire plus simplement, la colonne tourne comme les marches dans l’escalier en colimaçon. En tournant, la vertèbre va entrainer un recul des côtes dans la partie thoracique et créer une gibbosité, c’est à dire une « bosse ».

Notez de suite ici que l’attitude scoliotique n’a pas de composante de rotation des corps vertébraux. Elle doit donc bien être différenciée d’une scoliose vraie, et son traitement sera beaucoup plus simple. En effet, l’attitude scoliotique n’est pas évolutive et est réductible.

Scoliose ou attitude scoliotique? Recherche de la gibbosité. @ArdiDraws

Dans le plan sagittal, soit en regardant le sujet de profil : les vertèbres sont en extension les unes par rapport aux autres. La colonne a tendance à se pencher en arrière, à cambrer.

Ah, voilà, vous imaginez maintenant l’intérêt de mes schémas pour comprendre la scoliose!

Que faut-il absolument retenir sur la scoliose?

Nous allons tout de suite mettre les choses au clair :

  • Chaque scoliose est UNIQUE. Autrement dit, il n’y a pas de recette miracle, universelle, pour toutes les scolioses. Le traitement se fait au cas par cas et évolue en fonction de l’âge du patient.
  • On ne guérit pas d’une scoliose, on apprend à vivre avec! Et on peut vivre tout à fait normalement et sans douleur avec une scoliose bien suivie.
  • On ne redresse pas une scoliose. C’est le plus fondamental à intégrer. L’objectif de la rééducation consiste au mieux à jouer avec le potentiel de croissance pour limiter l’angulation à l’âge adulte. Ainsi, la Haute Autorité de Santé précise que l’objectif de la prise en charge est de prévenir l’aggravation de la déformation et d’obtenir la déformation la plus modérée possible en fin de croissance. L’objectif des soins n’est jamais la guérison de la scoliose, mais l’amélioration de ses manifestations.

Classification des scolioses

33 vertèbres forment notre colonne vertébrale. La déformation scoliotique est une atteinte de plusieurs vertèbres. Cela laisse une multitude de possibilités pour la forme de la scoliose et donc son caractère UNIQUE à chaque patient.

Une classification a été établie pour distinguer les scolioses à courbure majeure ou double courbure.

  • Les scolioses à courbure majeure unique sont majoritaires et représentent 70% des cas. Dans ce cas, la colonne vertébrale forme un « C » ou un « C inversé ».
  • Les scolioses à double courbure sont présentes dans 30% des cas. Ici, la colonne forme un « S » ou un « S inversé ». La scoliose à double courbure (parfois rebaptisée double scoliose par des patients inquiets) n’est pas signe de plus grande gravité, c’est uniquement la forme de la scoliose.

Les exercices de rééducation et d’éducation seront donc différents en fonction de la classification de la scoliose et de son niveau vertébral.

Origines et causes des scolioses

Les origines et causes de la scoliose sont très diverses, on retrouve:

  • La scoliose dite d’adaptation, qui se forme à partir d’une inégalité de longueur des membres inférieurs et d’une malposition secondaire du bassin ou de la fracture d’une vertèbre. La colonne vertébrale va alors s’adapter à cette configuration particulière.
  • La scoliose malformative est d’origine congénitale, c’est à dire de naissance. C’est le cas, si une vertèbre est cunéiforme par exemple. Il s’agit d’une vertèbre malformée, « en forme de coin », dont le plateau vertébral est incliné.
  • La scoliose neurologique ou dystrophique résulte d’une affection neurologique. C’est le cas de la dystrophie musculaire de Duchenne par exemple, maladie génétique. Les patients présentent une importante faiblesse qui va évoluer vers un handicap sévère.
  • La scoliose antalgique correspond à la mise en jeu d’une compensation inconsciente pour lutter contre une douleur souvent d’origine lombaire ou sacro-iliaque.
  • La scoliose idiopathique n’a aucune cause connue. C’est surtout celle-ci que nous rencontrons dans nos cabinets.

Évolution Des Scolioses

La scoliose va évoluer différemment suivant le potentiel de croissance encore existant, l’angle de courbure (appelé angle de Cobb), et en fonction des tensions des chaines musculaires, de la posture, de sa localisation…

Plus une scoliose est sévère, plus elle va évoluer. Une scoliose est considérée comme évolutive pour une aggravation de 5° de l’angle de Cobb sur 2 radiographies à 4 ou 6 mois d’intervalle.

La mesure de l’angle de Cobb est radiologique. @ArdiDraws

Retenez donc déjà qu’une scoliose dépistée chez une jeune fille prépubère a un potentiel d’évolution majeur. Evoluera, n’évoluera pas? C’est encore assez imprévisible de nos jours! Le seul moyen de le savoir est un suivi radiologique rigoureux proposé par un orthopédiste, en général tous les 4 à 6 mois durant la phase de croissance. Une scoliose est considérée comme évolutive pour une aggravation de 5° de l’angle de Cobb sur 2 radiographies à 6 mois d’intervalle. Le développement de la radiologie EOS, basée sur la technologie du Prix Nobel de Physique Georges Charpak, permet désormais un suivi très précis des courbures scoliotiques avec une importante diminution de l’irradiation.

Notez toutefois qu’une courbure supérieure à 30° est considérée d’emblée évolutive, quel que soit l’âge de la personne touchée.

A l’inverse, une scoliose de l’adulte a un rythme d’évolution plus tranquille, voire à l’arrêt, en dehors des périodes plus sensibles des grossesses et de la post-ménopause.

Répercussions de la scoliose à l’âge adulte

A l’âge adulte, la scoliose aura des répercussions sur l’ensemble du corps et des retentissements fonctionnels sur le long terme. Son traitement rééducatif est donc essentiel tout au long de la vie.

Ces retentissements ne seront pas seulement d’ordre esthétique.

  • Au niveau respiratoire :

La déformation de la cage thoracique entraîne des problèmes respiratoires d’où l’importance d’une éducation respiratoire.

  •  Au niveau musculaire :

Sur le long terme des douleurs musculaires seront présentes du fait des tensions musculaires asymétriques, différentes entre le côté concave et le côté convexe de la scoliose. Il faut donc les travailler sans cesse, même à l’âge adulte, une fois la croissance achevée.

Représentation d’un dos scoliotique avec les côtés concave et convexe par @ArdiDraws

  •  Au niveau articulaire :

La déformation des corps vertébraux et l’inégalité des tensions musculaires peuvent entraîner une usure prématurée des articulations. L’arthrose (l’usure des articulations) peut arriver prématurément chez les sujets atteints de scoliose. Tout dépend du degré de déformation vertébrale et de la qualité de l’entretien de son rachis (sport, rééducation, détente…).

Traitement des scolioses

Le suivi orthopédique régulier

Comme nous l’avons déjà dit, l’évolution de la scoliose est multifactorielle et assez imprévisible avant la fin de la croissance. Le suivi ne relève en aucun cas de la compétence du kinésithérapeute ou du prof de yoga et une consultation chez l’orthopédiste est indispensable.

Malheureusement, nos patients nous relatent souvent des tentatives désespérées et compréhensibles des parents pour éviter des traitements lourds. Cette perte de temps résulte en une perte de chance pour le jeune patient car le traitement repose en partie sur le potentiel de croissance restant. Ne contribuez pas à retarder une prise en charge orthopédique ou chirurgicale en misant tout sur le yoga ou autre thérapie alternative. Cependant, toutes les thérapies alternatives sont les bienvenues en complément d’une prise en charge médicale.

La rééducation, le corset et le traitement chirurgical

La rééducation est la base du traitement.

Ensuite, le traitement diffère selon l’angulation, mesurée par l’angle de Cobb sur les radiologies.

Si la déviation dépasse 25° d’angulation chez l’adolescent, classiquement le port d’un corset orthopédique est associé à la rééducation. Le port est conseillé au moins 18 heures par jour. Il existe différents types de corsets mais tous sont réalisés sur mesure, à partir d’un moulage du corps. C’est un traitement lourd et invasif, le plus souvent très mal vécu par l’adolescent, avec un fort retentissement psychologique. Le corset ne guérit pas la scoliose, il agit comme un tuteur mais n’empêche pas nécessairement l’aggravation. Le corset propose, la scoliose dispose.

Au delà d’une angulation de 45°, une chirurgie peut être proposée. Le traitement d’une scoliose est un traitement à long terme. Ainsi, la décision opératoire se prend souvent à l’adolescence, en projetant un potentiel d’évolution de l’angulation sur une vie entière. Plus la scoliose est sévère, plus elle évolue. Il est donc parfois préférable de stabiliser le rachis dès l’adolescence. Le traitement chirurgical proposé est une instrumentation métallique (tige, vis) aboutissant à une arthrodèse, c’est à dire qu’on fixe les vertèbres entre elles. C’est une chirurgie lourde, mais la qualité de vie après cette période post opératoire est très bonne, à comparer avec la qualité de vie préopératoire ou sans chirurgie. La chirurgie ou le corset peuvent également être proposés à l’âge adulte.

Prendre en charge un adolescent pour le suivi de sa scoliose évolutive est donc une grande responsabilité pour le kinésithérapeute et c’est cela qui m’a fait évoluer dans ma pratique, je ne pouvais plus me contenter de donner des exercices à reproduire.

Le yoga pour éduquer la scoliose ?

J’ai donc été amenée à diversifier ma prise en charge en kinésithérapie. Je ne pratique plus une rééducation mais une véritable éducation posturale et pédagogique. Je souhaite que mon patient ait tous les outils nécessaires pour dompter sa scoliose tout au long de sa vie. Et je n’ai rien trouvé de mieux que de lui faire découvrir le yoga thérapeutique. Car, par bien des aspects, les exercices de rééducation en kiné sont très similaires aux postures de yoga.

Il y a pourtant un écueil majeur. Là où les puristes yogis demanderont de pratiquer les postures de manière symétrique, je me permettrai la fantaisie pour certaines postures de ne faire qu’un coté, en fonction de la courbure scoliotique. Le yoga est donc un outil de rééducation très puissant, mais il nécessite d’être adapté à chaque scoliose et ne dispense pas d’un suivi médical et paramédical sérieux. Le sujet est passionnant et complexe, un simple article ne suffit pas.

Nous espérons que cet article vous a plu, dites-nous en commentaire si vous pratiquez le yoga avec une scoliose et quels bénéfices vous en retirez?

Elodie Lamarche, Muriel Adapter son Yoga.

Bibiographie et Iconographie:

Tous les schémas simplifiés ont été réalisés par Ardijan @ardidraws.

Illustration Pixabay.

Ouvrages :

Bouanchaud Bernard. Le yoga individuel. Éditions Agamat, 2011.

Bouanchaud Bernard Yoga-sutra de Patanjali miroir de soi. Éditions Agamat, 2011.

Dimeglio Alain : Orthopédie pédiatrique quotidienne. Sauramps médical, Montpellier, 1998.

Kaminoff Leslie, Matthews Amy. Yoga, Anatomie et mouvements. Éditions Vigot.2015.

Kapandji A.I. physiologie articulaire. Éditions Maloine, 2005.

Krentzman Rachel. Yoga &Scoliose. Dénouez votre colonne en 10 étapes. Éditions Chariot d’Or, 2017.

A.G. Mohan et Indra Mohan. Le yoga thérapeutique. Les éditions de l’éveil, 2016.

Monroe Marcia. Yoga and scoliosis : A journey to health and Healing, Editions Demos medical, 2012.

Netter Frank. Atlas d’anatomie humaine. Éditions Masson, 2003.

Petiot, S, Dupeyron, A, Le Blay, G, (dir.). Déformation du rachis de l’adulte et rééducation. Elsevier Masson, 2015.

T.K.Sribhashyam. Émergence du yoga, origine et développement de l’enseignement du yoga. Éditions Yogaksheman, 2012.

Van Lysebeth André. Encyclopédie Yoga. Éditions Flammarion, 2016.

Vigarello Georges. Le corps redressé. Éditions du félin, 2017.

Articles :

Fishman L., Groessi E.J., Sherman K.J., « Serial case reporting yoga for idiopathic and degenerative scoliosis », Global Advances in Health and Medecine 3,5,16-21, 2014.

Leventhal (1970) Études sur le processus d’accompagnement au changement. « Findings and theory in the study of fear communications » advances in experimental Social psychology, vol. 5, 1970.

Negrini S & coll., Orthopedic and Rehabilitation treatment of idiopatic scoliosis during growth.Scoliosis journal, 2012

Vasiliadis E.,Grivas TB, Gkoltsiou K., Development and preliminary validation of Brace Questionnary (BrQ) : a new instrument for measuring quality of life of brace treated scoliotics. Scoliosis, 2006.

Sites internet consultés :

https://www.em-consulte.com/

www.sante.gouv.fr

www.ameli.fr/l-assurance-maladie/statistiques-et-publications.htlm

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14 réflexions sur “Scoliose : le yoga est-il un traitement pertinent?”

  1. Sylvie Noël

    Article très intéressant qui explique de façon claire la problématique de la scoliose qui n’est que peu souvent évoquée et prise en compte par les professeurs lors de pratiques sportives. J’attends avec impatience votre livre pour adapter mon yoga à ma scoliose.
    Merci à vous

    1. Merci pour vos encouragements Sylvie! Promis, on va poursuivre l’exploration des scolioses dans les prochaines semaines !

  2. Très intéressant merci à vous ! Comme quoi, la conscience du corps est primordiale, d’autant plus lorsqu’on souffre d’une affection où on a tendance à vouloir oublier une partie du corps…

    1. Merci Claire, oui la conscience du corps dans la scoliose est extrêmement perturbée.

  3. macawtacospluto32729

    Merci pour cet article très bien documenté. Cela apporte un vrai éclairage pour les personnes souffrant de ce problème avec beaucoup de simplicité.

    1. Merci pour votre commentaire. C’est important de transmettre de la manière la plus simple possible…et c’est un défi;-)!

  4. Nelly Dupuy

    Comme cela est intéressant 🙂 merci ! Moi-même scoliotique (forme en S avec plus de 60° de déviation), découverte à mes 9 ans, j’ai eu 2 corsets différents (un à minerve et un dit « plat ») puis j’ai eu 2 opérations (à 16 ans pose des tiges et greffe osseuse et 20 ans réduction de la gibbosité). J’ai fait de la kiné 2 fois par semaines pendant environ 6 ans et porté ces corsets H24. Je pratique depuis 7 ans le yin yoga et je suis actuellement « enseignante » de cette pratique depuis 1 an. J’ai 43 ans aujourd’hui et je vis bien avec ma scoliose. Je suis tout de même bien consciente que ce parcours laisse des traces psychologiques, émotionnelles et physiques importantes, mais ca va 🙂 J’attends avec impatience la suite de vos recherches, écrits, conseils pratiques etc !! Ma page facebook au cas ou 😉 @nellyoga bonne journée !

    1. Un énorme merci pour votre témoignage Nelly! Je vais de ce clic sur votre page FB. Vous avez eu d’emblée une scoliose sévère et donc des traitements lourds. Oui, ce parcours médical laisse des traces psychologiques, émotionnelles et physiques importantes. Votre histoire médicale a sans doute aussi impacté votre famille. Merci pour votre partage de l’apport du yin yoga dans votre parcours, il encouragera sans aucun doute nos lecteurs.

  5. Ah,je viens enfin de lire l’article complet et c’est très instructif ! Je comprends mieux le complexe qu’une scoliose peut susciter chez les personnes qui en souffrent (je me suis vexée un jour quand on m’a dit que j’avais une épaule plus basse que l’autre en photo, hahaha). En tant que prof de yoga, je retiens qu’il ne faut pas promettre de miracle et orienter, si on nous demande, vers un orthopédiste. A part en cours particulier, il est impossible de ne faire pratiquer les postures que d’un côté !

    1. Et oui pourtant ton asymétrie avait fait le buzz Claire ;-)! Donc exactement, impossible de faire réaliser les postures de manière asymétriques en cours collectif SAUF si le patient est éduqué, rien ne l’empêche de tenir la posture 5 respi à droite et 3 à gauche. C’est ce que nous allons très vite vous proposer. Pour l’orientation, la démarche est d’abord le médecin généraliste (médecin traitant) qui prescrit la première radio, après un examen clinique puis adresse ou non à l’orthopédiste.

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